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Le drone est un dispositif dont le pilotage comporte des risques aussi bien pour son propriétaire que pour autrui. Au vu de cela, il devient nécessaire d’assurer son aéronef en vue de se protéger contre les dangers liés à son utilisation. Toutefois, souscrire une garantie pour votre appareil volant demande quelques précisions que vous devez connaître. Nous vous invitons à les découvrir dans la suite de cet article.
La réglementation pour l’assurance d’un drone
Selon le type de drone que vous utilisez, vous trouverez auprès des compagnies d’assurance diverses sortes de garanties. Quand vous manipulez ce genre d’appareil, il est conseillé d’avoir reçu au préalable une formation sur son usage. En vous rendant sur ce site, vous découvrirez une offre de formation en pilotage de drone qui pourrait vous intéresser. Dans le cas où votre appareil volant causera des dommages matériels et corporels à des personnes alors que vous ne possédez aucune qualification pour sa manipulation, votre assurance ne vous servira à rien.
La DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) est l’organisme qui est responsable de la réglementation du pilotage de ce dispositif. Elle a mis en place différentes règles d’usage qui doivent être respectées par tout pilote de drone. Dans le cadre de l’aéromodélisme, la souscription à une assurance n‘est en aucun cas une obligation. Nous recommandons toutefois que vous y souscriviez, car vous n’êtes pas à l’abri des accidents que pourrait engendrer le dispositif en plein vol. Par ailleurs, l’assurance pour un drone professionnel est déontique. Pour toute prestation aérienne, le pilote doit assurer son aéronef afin de se conformer à la réglementation pour l’assurance d’un drone.
Les différents types d’assurance pour un drone
Pour vous couvrir des dommages que pourrait causer votre appareil volant à un tiers, l’assurance responsabilité civile est la garantie à souscrire pour un drone. Celle-ci se distingue en deux catégories à savoir la responsabilité civile liée à votre contrat d’assurance multirisque habitation et celle associée à la licence FFAM (Fédération Française d’AéroModélisme). Dans le premier cas, nous vous conseillons de vérifier si votre aéromodèle et si l’aéromodélisme sont pris en charge par la compagnie d’assurance. À vrai dire, certains assureurs ne prennent pas en charge les drones dont la masse dépasse 800 g au décollage.
Si vous vous retrouvez dans cette circonstance, vous pouvez alors vous affilier à un club de la FFAM afin d’obtenir une licence de la fédération qui vous protège personnellement ainsi que les tiers des blessures infligées par votre drone. En plus d’une assurance responsabilité civile, vous pouvez souscrire à d’autres assurances complémentaires pour votre dispositif. Celles-ci assurent notamment une garantie contre :
- Le vol du drone ;
- Le piratage du drone ;
- Les dégâts causés sur le drone.
Cette offre qui s’avère plus complète qu’une assurance responsabilité civile est souvent appelée assurance drone.
En fin de compte, pour assurer un drone, vous devez souscrire à une assurance responsabilité civile. Cette garantie vous protège généralement des dommages que votre aéronef causera à autrui suite à une panne mécanique ou autre problème. Pour plus de protection, vous pouvez étendre la couverture en souscrivant à une assurance drone qui protège l’appareil et tous ses équipements.
