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Il est très agréable de disposer d’une piscine confortable, vous permettant de supporter les périodes de grosses chaleurs. Les piscines semi-enterrées ont été conçues pour vous permettre de profiter de ce plaisir même lorsque vous êtes nombreux à vous baigner. Alors, si vous possédez une piscine semi-enterrée, il est important de la protéger en souscrivant une assurance fiable et convenable.
La piscine enterrée et semi-enterrée, deux types de piscines devant faire objet de déclaration à l’assureur
Si vous disposez d’une piscine semi-enterrée ou enterrée, il est primordial d’en faire part à votre compagnie d’assurance. En signalant la présence d’une piscine semi-enterrée, vous serez indemniséen cas de sinistre. Lorsque vous souscrivez une assurance multirisque, vous êtes dédommagé en cas de dégâts d’eaux, de problèmes de canalisation, de fissures, d’infiltrations et de vétusté.
En dehors de cela, vous devez nécessairement disposer d’un des dispositifs de sécurité que sont :
- une barrière de sécurité souple et verrouillée pour interdire l’accès aux enfants ;
- une bâche de sécurité rigide pouvant empêcher l’immersion d’un enfant ;
- un système d’alarme ;
- un abri solide recouvrant la piscine et fermé avec un dispositif de sécurité quand la piscine n’est pas utilisée.
Si vous ne disposez d’aucun dispositif de sécurité parmi ces quatre éléments, vous serez contraints de payer une amende de 45 000 euros.
La piscine semi-enterrée : “un ouvrage”
Un ouvrage peut être considéré comme le produit final d’une construction après l’achèvement de plusieurs travaux de restructurations ou de réhabilitation. Pour la Cour de cassation, une piscine semi-enterrée est un ouvrage et doit donc être couverte par la garantie décennale pendant 10 ans. Bien que cette décision ait soulevé moult débats, il convient d’ores et déjà de bénéficier de l’assurance décennale en cas de possession d’une piscine semi-enterrée.
Les caractéristiques de l’assurance décennale
Instaurée par la loi du 4 mai 1978, l’assurance décennale engage le constructeur à son maître d’ouvrage. Sa souscription est obligatoire pour le professionnel de la construction. En réalité, l’obligation de souscrire à une assurance décennale concerne les artisans, les professions intellectuelles du bâtiment, l’entreprise du bâtiment et les maîtres d’ouvrages. Vous devez veiller à ce que le constructeur en question souscrive à cette assurance. Elle garantit un certain nombre d’aspects de la construction comme :
- la solidité d’un ouvrage ;
- la solidité d’équipements indissociables ;
- les effondrements suite à un vice de construction.
Cependant, avant de pouvoir profiter de l’assurance décennale, le maître d’ouvrage doit d’abord souscrire une assurance dommages-ouvrages. Si ce dernier ne remplit pas cette condition, il ne pourra pas bénéficier des indemnisations liées à la garantie décennale.
Les garanties optionnelles
En souscrivant une assurance habitation, vous devez être certain que cette dernière prévoit de vous indemniser si votre piscine fait face à divers problèmes. En effet, il est important de notifier dans votre contrat d’assurance la présence de votre piscine semi-enterrée et d’opter pour une garantie optionnelle. L’avantage de cette garantie est qu’elle couvre les différents aménagements immobiliers ainsi que l’ensemble des structures immobilières et les éléments de soutènements. De plus, la machinerie située dans le local technique comme l’installation de chauffage et d’épuration d’eau sont protégées par la garantie optionnelle. Cette garantie est valable pour les piscines semi-enterrées, enterrées, en panneaux béton ou même en bois. Les types de dommages assurés sont entre autres : l’inondation, la grêle, les dommages électriques, la tempête et les incendies.
